C’est une affaire qui sent le déjà-vu. Huit ans après les accusations de trucage en faveur d’Emmanuel Macron lors de la primaire de La République en Marche, ou les rumeurs récurrentes de « fraude massive » en 2017 et 2022, le mouvement de jeunesse macroniste traverse sa plus grave crise.
Trump ouvre les vannes, les vidéos d’avenue Foch dorment toujours dans les placards de la justice française et Jack Lang continue de parader à la tête de l’Institut du monde arabe comme si accepter l’argent sale d’un prédateur de gamines était un détail.
Xavier Niel, le magnat de Free, vient de s'offrir pour 38,7 millions d'euros le Pavillon de Musique de Louveciennes, ce bijou néoclassique bâti au XVIIIe siècle par Claude-Nicolas Ledoux pour les plaisirs de Madame du Barry, dernière favorite de Louis XV.
Epstein Files : quand l’avenue Foch devient le cauchemar de la France qui se croyait intouchable
Trump ouvre les vannes, les vidéos d’avenue Foch dorment toujours dans les placards de la justice française et Jack Lang continue de parader à la tête de l’Institut du monde arabe comme si accepter l’argent sale d’un prédateur de gamines était un détail.
Assez d’hypocrisie. L’ancien ministre de la Culture, qui invitait Epstein au Louvre six mois avant son arrestation, doit démissionner sur-le-champ. Et tout le gotha parisien qui fréquentait le pédocriminel doit enfin rendre des comptes. La honte doit changer de camp.
L’affaire Epstein explose enfin en France : Jack Lang doit démissionner immédiatement de l’Institut du monde arabe, et le Tout-Paris mondain doit rendre des comptes pour ses fréquentations avec le plus grand prédateur sexuel de mineures de l’histoire récente
🚨 Ils sont allés jusqu’à menacer une juge d’instruction dans l’affaire Epstein-Lang à Paris.
L’innocence volée de milliers d’enfants et d’adolescentes ne peut plus attendre. Elle hurle. Elle exige justice. Et aujourd’hui, avec le feu vert donné par Donald Trump à la publication massive des dossiers Epstein, cette justice commence à frapper – enfin – aux portes de l’élite française.
Aux États-Unis, la honte a déjà forcé Larry Summers, ex-secrétaire au Trésor de Bill Clinton et gourou économique respecté, à annoncer hier qu’il se retire de toute vie publique, « profondément honteux » de ses échanges répétés avec Epstein, y compris des conseils amoureux sordides où le pédocriminel se présentait comme son « wingman ». Au Royaume-Uni, le prince Andrew a été dépouillé de tous ses titres royaux il y a déjà plusieurs années.
Et en France ? Silence assourdissant. Protection médiatique. Impunité totale.
Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe, a pourtant entretenu des liens étroits et prolongés avec Jeffrey Epstein jusqu’à son arrestation en 2019.
Il a dîné dans l’immense appartement de 2000 m² avenue Foch, ce lieu où Epstein recevait ses « massages » et organisait ses soirées.
Il l’a invité personnellement aux 30 ans de la pyramide du Louvre en mars 2019, alors que les rumeurs sur le milliardaire étaient déjà explosives.
Epstein a versé 60 000 dollars (le seul don international hors USA de sa fondation) à une association obscure montée par des proches et ex-conseillers de Jack Lang, soi-disant pour financer un film… qui n’a jamais vu le jour. Jack Lang a annulé ce documentaire à sa gloire dès que l’info a fuité, mais il n’a jamais expliqué pourquoi il acceptait l’argent sale d’un homme déjà condamné en 2008 pour prostitution de mineures.
164 personnalités françaises ou liées à la France figurent dans le « carnet noir » d’Epstein. Jean-Luc Brunel, le rabatteur français en jeunes filles mineures, s’est « suicidé » en prison en 2022, comme Epstein. L’enquête ouverte à Paris en 2019 piétine toujours. Des juges ont été menacées. Et pendant ce temps, les vidéos tournées lors des nuits avenue Foch – ces preuves accablantes que tout le monde sait exister – restent scellées, non publiées en Occident. Pourquoi ? Qui protège-t-on encore ?
Tous ces éléments ont été révélés et documentés avec précision par le journaliste d’investigation Jacques Thomet dans son livre fondamental La Pédocratie à la française (Éditions Fabert). Son prochain ouvrage, Les prédateurs – Enquête sur un rapt de 80 000 enfants (à paraître le 10 décembre), ira plus loin encore, avec des témoignages glaçants, dont un épisode particulièrement scabreux impliquant Jack Lang et son épouse à Grasse, rapporté à l’époque par les Renseignements généraux.
Assez. Si la morale élémentaire existe encore en France, Jack Lang doit démissionner aujourd’hui même de la présidence de l’IMA. Le gotha parisien – ces habitués des dîners avenue Foch, ces « amis » qui trouvaient Epstein « charmant » – doit s’expliquer publiquement. Et les vidéos doivent être publiées. Toutes. Sans censure. Sans protection des puissants.
Parce que l’innocence des enfants n’a pas de prix. Parce que la vérité, même tardive, finit toujours par éclater. Et parce que nous, à Apar.tv, nous ne lâcherons rien.
Pour les enfants volés. Pour les victimes réduites au silence. Pour que plus jamais un Epstein ne puisse se pavaner avenue Foch en toute impunité.
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