Ce cas, rapporté par The Telegraph, soulève des questions sur les politiques de reconnaissance de genre et leur application dans le système carcéral. Mais s'agit-il d'un incident isolé ou d'un phénomène plus large ?
Cette enquête explore les faits, les cas similaires à travers le monde, les critiques et les avantages des politiques d'auto-identification de genre en prison, en s'appuyant sur des sources variées pour une vue équilibrée.
Le cas allemand qui fait polémique
Au cœur de cette affaire se trouve Sven Liebich, un extrémiste d'extrême droite classé comme "néonazi" par les services de renseignement allemands de Saxe. Connu pour sa participation à des rassemblements néonazis, où il a été photographié en uniforme inspiré de l'époque nazie, Liebich a été condamné en juillet 2023 pour diffamation et incitation à la haine. Sa peine : 18 mois de prison, confirmée après rejet de son appel en 2025.
Pour éviter la prison masculine, Liebich a changé son genre et son nom en Marla-Svenja Liebich via une simple déclaration administrative, rendue possible par une réforme introduite par le gouvernement d'Olaf Scholz.
Cette loi, visant à soutenir les personnes transgenres, intersexes et non binaires, permet de modifier son genre sur les documents officiels sans examen médical ou judiciaire. Liebich a justifié ce changement en invoquant la peur de "discriminations" de la part d'autres détenus masculins.
Selon les autorités pénitentiaires de Saxe, Liebich purgera sa peine à la prison pour femmes de Chemnitz, en raison de son genre enregistré. Cependant, un procureur senior, Dennis Cernota, a indiqué qu'un entretien d'évaluation aura lieu à son arrivée pour déterminer s'il représente un risque pour les autres détenues.
Si tel est le cas, un transfert pourrait être envisagé. Olaf Scholz a défendu la réforme en déclarant : "Nous montrons du respect aux personnes trans, intersexes et non binaires, sans rien enlever aux autres. C'est ainsi que nous continuons à moderniser notre pays."
Ce cas a plongé la réforme dans la controverse, certains y voyant une exploitation potentielle par des criminels pour éviter les conditions plus dures des prisons masculines.
Les politiques d'auto-identification de genre : un contexte international
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