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"Délit de solidarité" : des enseignants poursuivis pour avoir protégé des enfants sans-abri

Dans une France qui se targue de ses valeurs républicaines – Liberté, Égalité, Fraternité –, un scandale éclate au grand jour : des enseignants risquent des poursuites judiciaires pour avoir ouvert les portes des établissements scolaires à des enfants et familles sans domicile fixe (SDF).

"Délit de solidarité" : des enseignants poursuivis pour avoir protégé des enfants sans-abri

Révélé par Le Canard enchaîné, ce "délit de solidarité" met en lumière les failles béantes du système d'hébergement d'urgence et la criminalisation de l'aide humanitaire. Plus de 3 000 écoliers dorment à la rue en France, et ceux qui tentent de les secourir se retrouvent face à la justice. Cet article exclusif décortique les faits, les protagonistes et les implications d'un phénomène qui n'a "plus de saison", comme le souligne ironiquement le journal satirique.

Le cas de Tours : deux professeurs devant la justice pour un acte d'humanité

Au cœur de l'affaire se trouvent deux professeurs du collectif Pas d'Enfants à la Rue, basé à Tours. Durant l'hiver dernier, ces enseignants ont occupé un collège public avec plusieurs familles sans-abri, dont des écoliers exposés au froid glacial. Leur objectif ? Offrir un refuge temporaire face à l'absence de solutions d'urgence. Mais cet acte de solidarité leur vaut aujourd'hui une convocation devant la justice. Ils sont accusés d'occupation illégale d'un bien public, un délit qui pourrait entraîner des amendes ou pire.

Le collectif Pas d'Enfants à la Rue milite depuis des années contre la précarité infantile, organisant des actions pour alerter sur la situation alarmante des mineurs sans toit. Selon les détails rapportés, les professeurs n'ont pas agi par rébellion gratuite, mais par nécessité : les services sociaux, saturés, n'ont pas pu répondre à l'urgence. "Il fut une période où les gens qui hébergeaient des clandestins, enfants juifs à l'époque, étaient considérés comme des Justes", rappelle un internaute sur X, en référence à cette affaire, soulignant le parallèle historique avec les actes de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pourtant, les critiques fusent. Certains estiment que les enseignants ont outrepassé leurs droits : "L'école ne leur appartient pas et ils l'ont fait sans aucune autorisation. S'ils étaient si solidaires, ils les auraient accueillis chez eux", argue un commentaire sur la plateforme X. D'autres vont plus loin, accusant un "gauchisme" déplacé : "Installer des SDF, sûrement des migrants, là où ils travaillent, ça n'est pas de la générosité". Ces réactions illustrent la fracture sociétale : d'un côté, la compassion pour les vulnérables ; de l'autre, la défense stricte de la propriété publique financée par les impôts.

L'incident d'Ivry-sur-Seine : une famille exposée à la tempête, une institutrice en péril


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