La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
« Tout ce qui vit fait du bruit » pourrait être le sous-titre du dernier film de Virgile Texier. Les éléments constitutifs, est le titre choisi par le réalisateur pour illustrer un court-métrage destiné à figurer dans une exposition. Sans contraintes aucune, pour la réalisation de ce film d’art, le réalisateur s’est retrouvé en panne sèche. Jusqu’à un déjeuner avec sa mère, une après-midi où il faisait beau. Elle lui avoue qu’elle n’a pas été désirée par ses parents, qu’elle est issue d’un « accident ». Pour la première fois, Virgile se rend compte de ce qui constitue réellement sa mère. Sa vérité cachée, cet élément majeur qui fait qu’elle est Elle. Dans une frénésie il appelle des gens de son entourage et décide les faire parler face caméra en se livrant sur sa propre histoire maternelle. Il dit qu’il a réussi à filmer la vérité, qu’il n’a rien trouvé de plus beau à capturer.
Au fond, Les éléments constitutifs est un film sur la culpabilité, sur « l’inconvénient d’être né », sur la difficulté de vivre. Virgile Texier met en lumière des jeunes hommes et des jeunes femmes, livrés à eux-mêmes, à leurs souffrances et cette douleur qui les rend beaux. Une galerie de personnages incandescents dont certains nous touchent plus que d’autres comme La fille du chapitre 2, qui exhibe son corps devant des noctambules embrumés, celle qui veut séduire par dessus tout parce qu’elle est née d’une suite de hasards. Le Hasard et la coïncidence, ces mots qui ont été inventés par l’homme pour mettre à l’intérieur tout ce qu’ils ne veulent ou ne peuvent pas saisir.
Quand à la structure de ce film, on sent que le réalisateur ne s’en est pas remis au bon vouloir dudit hasard. Il bouscule les codes de la narration en mélangeant interviews, semi-fiction, en écrivant des histoires de vies sur ses images, comme ses questions de l’intervieweur (lui) qui sont vues à l’écran mais pas entendues. Les temps et les contre-temps sont magnifiquement orchestrés, que cela soit en terme d’images ou de sonorités. La musique des jeunes êtres se fait tantôt silencieuse, tantôt assourdissante, sur fond de Jean-Sebastien Bach, et son prélude. Car après tout qu’est-ce que la naissance si ce n’est un prélude à la vie? Les éléments constitutifs est un film poétique et contemporain sur les sautes de rythmes de l’existence, et ses modulations inattendues.
Co-fondatrice d’APAR.TV et productrice. Elle conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout
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