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Ces dernières années, un phénomène préoccupant a émergé dans le paysage politique français : de plus en plus de politiciens bloquent les commentaires sur leurs publications et déclarations publiques, empêchant ainsi les citoyens de s’exprimer.
Il fait parti de nos chouchous. Nous avions intitulé son portrait, Comment tout essayer et tout réussir. Graphiste de formation, Danny Sangra est surtout un touche-à-tout de talent. Son dernier court-métrage, 10am Margarita paraît plus classique. On se dit que le jeune homme s’est enfin calmé. Malheureusement. Et puis, non. La conclusion confirme bien qu’il ne peut pas s’empêcher de donner des virages inattendus à ses histoires. Puisque nous avons déjà tout dit à son sujet, et puisque Danny nous avait envoyé son trailer en exclusivité, nous lui avons posé quelques questions.
Tu nous parlais dans tes mails de l’influence de la Nouvelle Vague. Oui, la Nouvelle Vague a eu une énorme influence sur moi. Surtout dans l’esprit de réaliser des films avec des moyens très limités. Et puis aussi, cette sensation qu’il est possible de créer quelque chose de nouveau et d’exprimer des idées de manière non conventionnelle.
Tes films semblent être de plus en plus cinématographiques. Par exemple, avec moins d’insertion graphique, comme dans Somewhere in the middle. Quand je ne peux pas raconter une histoire cinématographiquement, je passe par le graphisme. Mais bon, il est temps pour moi d’utiliser plus de dialogues. Je n’ai pas toujours la possibilité d’enregistrer mes dialogues, donc j’utilise le graphisme. Je pense qu’il y aura toujours un mixe dans mon travail, mais l’équilibre peut varier.
Tes films semblent parfois être seulement basés sur l’esthétique, et parfois seulement sur le sens. J’adore expérimenter visuellement. Être libéré de la narration et réaliser quelque chose sans limite, ni contrainte. Se débrouiller pour que les choses fonctionnent. Je dois également amener avec douceur les gens dans ma façon de penser. Je sais que mes histoires peuvent sembler étranges au premier abord. J’ai toujours caché le sens de mon travail parce qu’à 90% il est personnel. Ça peut-être à propos de moi, de mes amis ou même de la chanson que j’écoute en ce moment.
Tes films sont toujours tellement réalistes, as-tu un directeur de la photo ? J’ai pour habitude de filmer la majorité de mon travail. Pour les derniers films, j’ai travaillé avec Charlie Herranz. C’est difficile de travailler sur les dialogues et d’être derrière la caméra en même temps. Tu ne peux pas donner toute l’attention nécessaire aux acteurs. Charlie est habitué à ma façon de travailler. Ce qui m’ennuie, c’est qu’il doit souvent bosser avec un équipement restreint. On fait simplement de notre mieux.
Vidéos, photos, illustrations… y a-t-il une frontière entre ces activités ? Laquelle est la plus satisfaisante pour toi ? Il y a des frontières, mais seulement dans une approche commerciale. Pourtant, la nature profonde de toutes ses activités est identique. En ce moment, je préfère filmer. Ça demande plus de temps et de préparation. En fait, c’est plus difficile. Du coup, tu as plus de satisfaction quand tu arrives au bout de ton projet. J’ai toujours admiré William Klein. Il était peintre, puis se met à la photo et puis se lance dans la réalisation. Et surtout, il a fait tout ça selon ses propres règles. Il a mélangé tous les médias et a fait ce qu’il pensait nécessaire.
Ton dernier film est plus classique. Pourquoi ? Seule la conclusion nous fait dire « il ne peut pas s’en empêcher. » J’aime mélanger le plausible et le surréalisme. Dans le film, Polly parle de gagner un voyage jusqu’en 1965. Elle parle de voyage dans le temps comme s’il s’agissait de vacances banales. Puis, quand elle se trouve en 1965, je n’ai fait aucun effort pour prétendre que je filmais en 1965. J’aimais qu’elle continue de parler dans un iPhone. Je voulais que l’histoire soit étrange, mais qu’elle soit filmée de façon classique. Originellement, j’avais filmé deux scènes supplémentaires. Une où l’on voit Joe après que Polly est partie. J’ai aussi filmé Polly appelant Joe depuis le futur. J’ai finalement coupé ces scènes parce que je voulais que le film finisse brutalement. Je voulais que les gens restent intrigués par les personnages avant que ça devienne trop cul-cul.
Tu sembles plus jouer avec la caméra. Les angles, les flous… J’étais inquiet que ce soit mon film le plus simple. Je pensais être resté simple.
Tu aimerais réaliser un long ? Bien sur. J’ai toujours voulu. Mes films sont de plus en plus longs, et donc j’ai de moins en moins d’audience puisque les gens n’aiment pas vraiment regarder des films de plus de 30 secondes sur internet. Donc, faire un long serait l’idéal.
Comment juges-tu les artistes britanniques en général ? Est-ce toujours le lieu des paradoxes et de l’irrévérence ? J’ai l’impression qu’on se soucie plus du succès commercial que de l’innovation. Quand je suis en Europe, le point de vue des artistes est différent. Il y a plus de romantisme et l’art est plus intimement lié à la culture. En Grande-Bretagne, c’est presque embarrassant de se dire artiste. Tu n’es pas pris au sérieux.
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