Dans les coulisses glauques du cinéma français, où les illusions se fabriquent à coup de promesses et de faux-semblants, un nom émerge aujourd'hui comme un poison lent : Cyril R., 51 ans, ex-réalisateur.
Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.
Dans les entrailles du Louvre, temple présumé de l'art et de la culture, un désastre aussi prévisible qu'absurde vient de frapper au cœur de notre héritage. Le 27 novembre dernier, vers 21 heures, une fuite massive d'eau sale a envahi la bibliothèque du département des Antiquités égyptiennes.
Cyril R. : Célèbre réalisateur et prédateur du petit écran qui a traqué des rêves pour les briser
Dans les coulisses glauques du cinéma français, où les illusions se fabriquent à coup de promesses et de faux-semblants, un nom émerge aujourd'hui comme un poison lent : Cyril R., 51 ans, ex-réalisateur.
Il avait repéré les jeunes actrices sur des sites spécialisés ou sur les réseaux sociaux, les avait ensuite contactées pour leur soumettre le scénario, avant de leur donner rendez-vous dans ses bureaux à Neuilly-sur-Seine. LP/Olivier Lejeune
Condamné hier à huit ans de prison ferme par la cour d'assises des Hauts-de-Seine pour les viols de trois jeunes femmes et une agression sexuelle sur une quatrième, cet homme n'est pas un monstre anonyme sorti des ténèbres.
Non, Cyril R. est le produit toxique d'un milieu – le nôtre, celui de l'audiovisuel – qui tolère trop souvent les prédateurs sous couvert de créativité.
Et si son identité est pudiquement masquée par un "R." dans les colonnes du Parisien, c'est pour nous, chez Apar.tv, l'occasion de lever le voile sur un scandale qui pue la soumission chimique et l'impunité des puissants.
Qui est donc ce Cyril R. ? Un "ex-réalisateur", disent les papiers officiels, comme si ce titre effaçait les horreurs. Âgé de 51 ans, il opérait depuis ses bureaux cossus de Neuilly-sur-Seine, ce bastion des bobos du 92 où les ambitions artistiques flirtent avec l'arrogance.
Entre 2010 et 2016, il a tendu ses filets sur les réseaux sociaux et les sites spécialisés pour aspirantes actrices : de jeunes femmes dans la vingtaine, vulnérables, affamées de rôles et de reconnaissance.
"Venez pour un casting", leur susurrait-il, avec le sourire carnassier d'un faux bienfaiteur. Une fois dans son antre, l'horreur se déploie : il les incitait à boire, à avaler de la MDMA – cette "drogue de l'amour", comme il l'appelait avec cynisme –, jusqu'au black-out, jusqu'à l'effacement du consentement. Et là, profitant de leur état végétatif, il abusait d'elles, sans remords, sans limites. L'une d'elles était même la sœur de son ex-compagne. Une proie de plus dans son tableau de chasse.
Huit ans de prison, c'est le verdict rendu après huit heures de délibérations, dans la nuit du 5 au 6 décembre. L'avocat général réclamait quinze ans, et on ne peut qu'applaudir cette sévérité tardive. Cyril R., jugé libre jusqu'au bout – privilège des "gens du milieu" ? –, a été incarcéré sur-le-champ. Pendant le procès, il a osé des aveux larmoyants : une "plénitude" après ses confessions, jure-t-il, tout en jurant qu'il n'était "pas un violeur" et qu'il avait "changé".
Son avocat, Me Dylan Slama, a tenté l'impossible : plaider l'acquittement en accusant les victimes d'avoir "choisi" l'alcool et la drogue. Pathétique. Un appel est envisagé, bien sûr – parce que dans ce monde, les coupables ont toujours un joker.
Mais au-delà du verdict, c'est le silence assourdissant du secteur qui révolte. Cyril R. n'était pas un amateur isolé ; il était un rouage de cette machine audiovisuelle qui broie les rêves des jeunes talents au nom de l'art. Combien d'autres "réalisateurs" anonymes sévissent-ils encore, cachés derrière des castings bidons et des verres trop remplis ?
Apar.tv, fidèle à sa mission de creuser les abysses du show-biz, ne se contentera pas de ce "R." pudique.
Nous exigeons des noms, des connexions, des enquêtes. Car si le cinéma est un rêve, il ne saurait être un cauchemar pour ces femmes. Cyril R. est la face hideuse de notre industrie : un prédateur qui a utilisé son statut pour traquer, droguer et violer. Huit ans ? C'est un début. Mais la vraie peine, c'est pour les victimes, et pour un milieu qui doit enfin se regarder en face.
La rédaction d'Apar.tv suit cette affaire de près. Vos témoignages, nous les attendons. Parce que le silence, c'est complice.
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