Le hip-hop a longtemps balancé visuellement entre une esthétique propre, très street, et une production visuelle beaucoup plus léchée, mais qui pouvait s’apparenter à une entrée dans le « système » (tout comme les réalisateurs de la Nouvelle Vague ont refusé des artifices établies qui auraient pourtant pu fluidifier leur propos).
Mais quand un clip a le bonheur de marier les deux, cela devient un réel plaisir visuel, surtout quand celui-ci est accompagné d’un plaisir de l’oreille (le flow des Londoniens, ici, nous rappelle la meilleure époque des Roots).
Thomas Rhazi, de Division Paris, nous offre un superbe mixe, sans trahir les références bien connues du hip-hop, et auxquels nous sommes tous attachées, il magnifie le clip avec une approche très picturale, jouant des lignes de fuites et des symétries. Un cadre ultra construit, pensé et finalement réalisé comme une architecture partant de la rue et menant au ciel.
Un faux plan séquence qui va et vient comme une vague, comme un recommencement existentiel, dévoilant à chaque recul un nouveau tableau métaphorique.
Le tout dans un noir et blanc qui, pour une fois, n’est de pas facilité, mais sert l’esthétique générale. La classe.
Le hip-hop a longtemps balancé visuellement entre une esthétique propre, très street, et une production visuelle beaucoup plus léchée, mais qui pouvait s’apparenter à une entrée dans le « système » (tout comme les réalisateurs de la Nouvelle Vague ont refusé des artifices établies qui auraient pourtant pu fluidifier leur propos).
Mais quand un clip a le bonheur de marier les deux, cela devient un réel plaisir visuel, surtout quand celui-ci est accompagné d’un plaisir de l’oreille (le flow des Londoniens, ici, nous rappelle la meilleure époque des Roots).
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Un faux plan séquence qui va et vient comme une vague, comme un recommencement existentiel, dévoilant à chaque recul un nouveau tableau métaphorique.
Le tout dans un noir et blanc qui, pour une fois, n’est de pas facilité, mais sert l’esthétique générale. La classe.
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Mais quand un clip a le bonheur de marier les deux, cela devient un réel plaisir visuel, surtout quand celui-ci est accompagné d’un plaisir de l’oreille (le flow des Londoniens, ici, nous rappelle la meilleure époque des Roots).
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Le tout dans un noir et blanc qui, pour une fois, n’est de pas facilité, mais sert l’esthétique générale. La classe.