Le premier long-métrage de la réalisatrice et scénariste Elizabeth Wood va être un immense évènement cinématographique. Présenté au Festival de Sundance, White Girl plonge le spectateur dans l’adolescence new-yorkaise nihiliste. Ça fume, ça boit, ça se came, ça se tape des plans cul sans limites et sans tabous, bref un rêve éveillé pour les catholiques pratiquants qui encourageront leurs enfants voir ce doux conte. Qui a pourtant un synopsis très simple : Un été à New York. Une jeune étudiante tombe amoureuse d’un garçon qu’elle vient de rencontrer. Après une fête qui tourne mal, elle est prête à tout pour le récupérer.
L’actrice Morgan Saylor est démentielle de justesse. A tel point qu’on pense que ce premier film d’Elizabeth Wood va faire oublier définitivement l’œuvre d’Harmony Korine et de Larry Clarke. Donnez le pouvoir aux femmes derrière et devant la caméra et les vieux réalisateurs pervers-narcissiques disparaitront aussi vite qu’ils sont venus…