Prada avait déjà fait appel au duo Roman Coppola – Wes Anderson pour un triptyque publicitaire. Cette fois-ci, la marque de luxe laisse toute liberté au grand Wes Anderson, qui s’empresse de ramener son compère de toujours Jason Schwartzman devant la caméra.
Sincèrement, cela faisait longtemps qu’un court métrage payé par une marque ressemblait si peu à une pub (en comparaison, par exemple, au récent film de Scorsese). Juste une belle narration de quelques 7 minutes, et surtout, tout le style du réalisateur dans son cadrage, ses mouvements de caméra et ses décors. Si son The Grand Budapest Hotel qui sort dans quatre mois est aussi bon que ce « simple » court métrage, alors on achète déjà nos billets.
Bon, on les a déjà acheté de toute façon.
Un coup de chapeau à Prada qui nous offre le spot le plus proche de l’avenir. Nous nous en faisons les chantres depuis longtemps ici. Il est évident qu’à l’avenir les marques seront les nouveaux mécènes et les nouveaux studios, et qu’une pub sera avant tout une œuvre, celle d’un artiste. Et plus le nom de la marque sera discret, plus la légitimité sera grande et la renommée importante.
Castello Cavalcanti (la pub au plus grand nombre de son of a bitch ?) est produit par The Directors Bureau (que de beaux noms dans cette agence) et Hi! Production.