Vous entendez des chiffres, voyez des visages malades, vous donnez pour une aide humanitaire, mais rien ne change. Pourquoi ?
Parce que la réalité. Parce que le terrain. Derrière tous les grands drames humanitaires, se cache une réalité aussi simple que cynique.
Caleb Slain et Chad Terpstra ont suivi l’action des Vitamin Angels au Nagaland, l’une des régions les plus reculées du monde dans l’Himalaya oriental. Cinq vols, trois pays, seize heures de voiture sur les routes les plus dangereuses du monde. Au total, trois jours de voyage pour apporter les quelques doses de vitamine qui peuvent sauver la vie des enfants. Alors que la connaissance circule instantanément autour du globe, la santé, elle, est bloquée par une route boueuse.
Cette Vitamine A que nous donnons en pipette sans y prêter attention à nos nourrissons en occident, là bas, et totalement vitale.
Et comme toujours avec les gens d’actions, les propos sont optimistes. Ce qui en dit long sur la passivité et le pessimisme de nos décideurs.
La conclusion du film est bouleversante d’intelligence : le monde se divise en deux catégories, ceux dont le problème est la vie et ceux dont le problème est la survie.