Tim White, c’est avant tout un rythme. Saccadé souvent, mais le terme pourrait être mal compris. En fait, le plus vrai serait de dire que Tim White à une image cardiaque, un montage qui suit le BPM. Le beat d’une musique ou d’un cœur qui bat.
Cela vient certainement d’une nature de clipeur, mais aussi à son sens du voyage. Habitant Melbourne mais shootant dès ses débuts (en 2011) partout autour du monde, ses films sont comme des souvenirs, ces flots d’images qui se bousculent dans nos têtes, charriant systématiquement leur lot d’émotions.
Tout se passe comme si Tim White avait un plan précis pour ses films, mais qu’il préférait filmer le souvenir de son plan.