Vincent Vesco a l’art de transmettre un état d’esprit, de planter une pensée dans votre tête et la faire pousser. Déjà, La Tangente, vous donnez des envies de bitume plus surement qu’Into The Wild ou qu’un Kérouac.
Dans son dernier film, Roxanne, c’est la fatigue de l’esprit, cette envie parfois de stopper le flot des pensées à l’aide d’une perceuse appliquée sur la tempe.
Au lendemain du centenaire d’Albert Camus, cette vidéo illustre parfaitement bien cet aphorisme tiré de son magnifique Homme Révolté : « n’être rien, voilà le cri de l’esprit lassé de ses propres révoltes. »
Et une conclusion qui nous rappelle que le suicide n’est qu’un génocide pusillanime.
Et quand le tout est servi par une magnifique Juliette Dol, il n’y a plus qu’à savourer. Et à souffrir.