Elle n’est pas du genre à partir sur de grandes théories, à porter un jugement sur le passé et à tracer ce que devrait être l’avenir. De son propre aveu, Mary John Frank a appris en observant, et donc, avec humilité. D’abord regarder, puis faire. De l’œil à la main, en passant par le cerveau.
Après l’université, elle travaille pour Miramax, Paramount Vantage et Lionsgate, ainsi que sur le set de la série Weeds. Elle gardera de ses expériences un goût du cadrage et de la lumière particulièrement cinématographique.
Mais la véritable spécificité de la New-Yorkaise, c’est la danse. Ou plutôt la chorégraphie. C’est-à-dire, cette tentative d’ordonner et d’embellir les mouvements du quotidien. De faire de cette grande carcasse corporelle qui nous rappelle chaque jour la bassesse de nos besoins et de notre destinée eschatologique, d’en faire donc, un quelque chose de plus beau, de plus haut.
Un mélange atemporel de pop culture, de références intellectuelles et de vision 16/9.