Nous le suivons depuis des années, sous d’autres sites, d’autres cieux, mais son talent ne dément jamais. THom, ou THom Val, ou THom Vallegeas ne peut s’empêcher d’esthétiser le corps des femmes. Il le fait tellement bien, avec l’admiration distante d’une lumière 50’s hitchcockienne, mais avec le glamour et l’érotisme de la fin du XXème siècle, qu’il a pu poser son objectif pour Playboy.
Avec BO, THom joue encore de son sens de la beauté tendrement old school pour soudainement le confronter à l’émergence la plus brute de la modernité. Mais les ères se retrouvent sur le chemin de la grâce. Les époques se mêlent, autant que les sexes, les matières et les attentes comme le souligne la conclusion.
Et une approche très 50’s où la préparation de la séduction et la préparation d’un crime étaient souvent mises en parallèle. Puisque seules les femmes sont fatales.
Le regard amoureux, plein de désir et d’attentes de Dana Thompson sur cette carcasse de virilité robotique, est la chose la plus belle et la plus désespérante que l’on ait vue depuis longtemps.