David LaChapelle clippe une performance déjà culte de Daphne Guinness sur une production musicale du mtyhique Tony Visconti, qui signe ce premier single (« Evening In Space ») comme une mise en bouche avant d’envoyer l’album pour dynamiter la rentrée. Concernant maintenant David LaChapelle à la mise en scène. Nous pensons que cet immense réalisateur voit dans l’image une catharsis chaotique qu’il arrive à remettre en forme à la seule force de son montage. Il est aussi beau que ses images. Ou c’est peut être l’inverse mais peu importe. Ce qui compte ici c’est la force du propos. Une simple scène de clip diabolique peut probablement changer une vie. Même si ce n’est qu’une métamorphose qui a l’air invisible, l’image ici grave l’inconscient. Tranquillement. Il suffit alors de se faire accompagner par la main, par celui qui aime plus que tout dire que c’est un réalisateur surréaliste. Un accompagnateur de rêve devrait-on dire. Un artiste donc, qui à sa façon laissera sa trace et n’immortalisera peut être pas le dictionnaire français mais aura eu le mérite de réjouir d’émotions des milliers de spectateurs.