Il est né à Téhéran, a étudié à Londres, San Francisco et Paris. Aujourd’hui, il vit et travaille dans la capitale française. De tous ses voyages, il va tirer une connaissance du portrait de l’homme. De ce qu’il est par delà les cultures et les frontières. En devenant photographe, il partage sa vision.
Que ce soit pour des publicités de mode, pour le Crazy Horse ou pour des portraits de stars, Ali Mahdavi n’hésite pas à grimer. Il ne travestit pas, parce qu’il ne trahit pas. Mais il donne à voir des réalités restées masquées. C’est, étrangement, en se transformant que les personnalités se révèlent. Une tendance poussée à son paroxysme dans ses photo d’art où le malsain flirte avec la fantastique.
Quand la mode, subjuguée par son talent et son univers, lui colle une caméra entre les mains, Ali Mahdavi découvre le mouvement, et comme souvent, ses possibilités infinies de grâce et de sensualité.
Dita Von Teese devient une sorte de muse. Et ce look à la fois rétro et ultra moderne, ressemble aux réalisations d’Ali Mahdavi. Balançant entre le XIXème et XXIème siècle. Suivant sa narration comme une main caresse le galbe d’une jambe. Ses récits se dévoilent en strip-tease et en légèreté. Si les shows burlesques sont à la mode, alors Ali Mahdavi est au top du in.