Willem Martinot a l’habitude de réaliser des poèmes visuels. Sans jamais dénaturer le verbe d’origine. Sa dernière performance est une adaptation libre de « Roll The Dice » de Charles Bukowski. En seulement trois minutes, Willem Martinot nous fait frissonner d’émotion. Parce qu’en plus d’avoir l’âme poétique, le réalisateur sait produire des grandes images. Bukowski lui même aurait été fier de sa performance, il lui aurait sans doute répondu après avoir vu le film pour la première fois : « un être libre, c’est rare, mais tu le repères tout de suite, d’abord parce que tu te sens bien, très bien quand tu es avec lui ».