La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Ses photos avaient interpellé nos lecteurs. Dansant d’un pied sur l’autre, ne pouvant se décider si ces clichés sont beaux ou non. S’il s’agit d’art ou de provocation. Suite à notre article, Céline Constant nous a contacté. Nous en avons profité pour lui poser quelques questions. Histoire d’y voir plus clair dans son travail.
-Tu travailles sur l’image de la femme à travers deux prismes : la mythologie et l’érotisme. Pourquoi la mythologie ? Au début de ma pratique photographique, je me suis appuyée sur la mythologie et l’histoire de l’art. Ce qui est passionnant dans la mythologie c’est son caractère universel. C’est alors que je réinterprète de façon parodique, presque tragi-comique ces personnages et ce décalage permet de les faire apparaître sous un jour différent. Finalement, l’essentiel pour moi est non pas le rapport à la mythologie mais bien le rapport au corps.
-Tu choisis également l’érotisme, mais tu choisis un érotisme cru, sans glamour, débarrassé du désir de l’œil de l’homme. Il est vrai que je travaille à rebours du nu traditionnel, dans la série Erotrip le corps n’est pas mis en valeur par l’environnement, ni sublimé par la lumière ;au contraire j’utilise certains codes de réalisation de la photographie amateur comme la pauvreté des moyens mis en œuvre, un intérieur modeste, le flash ou la lumière ambiante. J’aimerais ne pas faire des photographies que pour le regard masculin ou que pour l’œil féminin, mais essayer de concilier les deux. Car même si mon travail comporte une part critique, je ne nie pas une intention de susciter le désir, en dehors des conventions habituelles.
-Est-ce que la provocation est forcément le début d’une réflexion ? La provocation est là pour interpeller, accrocher le regard au premier coup d’œil. Elle permet aussi, par les réactions qu’elle occasionne, de révéler spontanément les stéréotypes, les différences sexuelles et les distinctions de genre tapis au fond de nous tandis qu’ils sont mis à mal dans mes photographies.
-Tu te mets toi-même en scène, qu’est-ce que ça t’apporte ? Est-ce que le fait de ressentir, d’expérimenter ta réflexion, te permet d’aller plus loin dans ta compréhension du sujet ? Bien que je sois présente sur toutes les photographies, je différencie mon travail de celui de l’autoportrait au sens autobiographique, et préfère le terme d’autoreprésentation. Je prends le parti d’être mon propre modèle car j’ai besoin d’éprouver physiquement et émotionnellement les situations que je mets en place. Je me livre à une sorte de performance : mise en scène et aussi mise à l’épreuve. De plus, en utilisant mon propre corps dans le processus créatif, je prends activement le contrôle de mes représentations et je suis mieux à même d’orienter la réaction du regardeur. Puis, le fait de s’auto photographier, de l’assumer et de le revendiquer donne à mes photographies un statut à part entière parce qu’elles ne sont pas anonymes.
-On a du mal à tirer une conclusion précise de tes photos. Pour toi, quelle est-elle ? La liberté de pouvoir être ce que je veux.
-Selon toi, y a-t-il une forme d’esthétique dans tes photos ? Tes photos sont-elles vulgaires ? Je ne trouve pas spécialement mon travail vulgaire, mais plutôt à la limite du mauvais gout/mauvais genre par moment. Il y a certainement une forme d’esthétisme, bien loin des images lisses et désincarnées que l’on rencontre tout les jours. Autant je crée de la distance en mettant en scène, autant j’ai le désir de transcrire le corps de façon brute, tel qu’il est. C’est pour ça que le rendu photo amateur me convient particulièrement. Par contre je suis attentive au cadrage, à la composition et aux couleurs.
-Est-ce que tu regrettes d’être une femme ? Je suis née de sexe féminin et j’accepte de vivre avec pour le meilleur et pour le pire. Par contre, je suis vraiment intriguée par ses drôles de bestioles qu’on appelle pénis. Encore étudiante, j’avais mis au point un procédé simple et réaliste pour avoir un aperçu de mon corps avec pénis _ un vrai ! En effet, autant il est facile pour un homme de camoufler son membre entre ses cuisses pour se travestir en femme, autant pour une fille c’est plus compliqué à réaliser et a fortiori ce sera davantage perçu comme affreux et repoussant.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Poirson-Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert s
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