En tant que journaliste prédictive, mon rôle n'est pas seulement de rapporter les faits actuels, mais d'anticiper les tendances futures basées sur les signaux faibles d'aujourd'hui.
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Voici une affaire surréaliste en Allemagne : un néonazi, craignant la prison pour hommes, aurait changé de sexe par simple déclaration pour purger sa peine dans une prison pour femmes.
Cannes a couronné dimanche soir un cinéaste rare en décernant la Palme d’or à « L’Arbre de vie », cinquième film de l’Américain Terrence Malick, distinguant par ailleurs la génération montante, dont la benjamine de la sélection, la Française Maïwenn (35 ans).
« Nous sommes tombés d’accord pour affirmer que c’était +LE+ film qui avait la grandeur, l’ampleur, les intentions et l’impact qui semblent convenir à ce que l’on peut attendre d’une Palme d’or », a expliqué Robert De Niro, qui présidait le jury de la 64e édition du festival.
Image forte pour clore un cru de qualité, celle de Maïwenn bouleversée, en fourreau rouge fendu haut et cheveux lâchés, prix du jury pour son troisième long métrage « Polisse », plongée en apnée à la Brigade des mineurs dont elle est scénariste, réalisatrice et actrice.
Elle a couru sur scène, serré la main de chaque juré avant de confier, la voix étreinte, au bord des larmes: « Ma fille m’a dit: t’es pas cap’ d’aller chercher un prix sans pleurer ».
L’Américaine Kirsten Dunst, 29 ans, a été couronnée du Prix d’interprétation féminine pour son rôle de mariée dépressive dans « Melancholia », oeuvre applaudie du controversé Lars Von Trier, exclu, lui, des festivités pour ses confidences déplacées sur Hitler. Le prix masculin est allée au Français Jean Dujardin, 38 ans, magnifique star déchue du cinéma muet dans « The Artist » de Michel Hazanavicius, film muet en noir et blanc.
Dans son enthousiasme, le comédien s’est agenouillé devant De Niro avant de quitter la scène, en lâchant: « Je vais me taire… ça me réussit pas mal »!.
« Monsieur le Président », accueilli en début de cérémonie par une standing-ovation dans le grand auditorium du palais du festival, a déclenché un bel éclat de rire en se lançant bravement dans un français hésitant, l’amenant à confondre « compagnons » et « champignons » pour évoquer ses camarades jurés.
Ces derniers, dont les acteurs Uma Thurmann, Jude Law ou le cinéaste Olivier Assayas, ont distingué parmi les 20 oeuvres qui leur étaient présentées celles de jeunes réalisateurs: outre Maïwenn, le Danois Nicolas Winding Refn, 40 ans, prix de la Mise en scène pour « Drive », un polar à 100 à l’heure, l’Israélien Joseph Cedar, 42 ans, prix du Scénario pour « Footnote », un règlement de comptes impitoyable entre un père et son fils, spécialistes du Talmud.
Par ailleurs, le jury n’a pu choisir pour son Grand Prix, récompensant ex-aequo « Il était une fois en Anatolie » du Turc Nuri Bilge Ceylan et « Le gamin au vélo » de Luc et Jean-Pierre Dardenne.
Les frères belges, déjà deux fois Palme d’or et dont c’était la cinquième sélection cannoise, ne repartent jamais bredouilles de la Croisette.
Terrence Malick, 67 ans, avait séduit les festivaliers avec l’histoire d’une famille texane dans les années 50, conduite par un Brad Pitt habité, en père austère et religieux, qu’il mêle à une ode symphonique à la vie sur Terre.
D’une timidité maladive, fuyant les caméras depuis plus de 30 ans, Malick était représenté par l’un de ses producteurs, Bill Pohlad.
Parmi les grands perdants de ce festival, qui a bénéficié d’une météo idyllique, l’Espagnol Pedro Almodovar: présent pour la quatrième fois en compétition, il est reparti les mains vides sans convaincre avec son thriller chirurgical « La Piel que habito ».
Déception aussi pour le Finlandais Aki Kaurismäki, dont « Le Havre », drame social tendre autour d’un jeune clandestin africain, a fait sensation. Ou pour « This must be the Place » de l’Italien Paolo Sorrentino, avec un Sean Penn taillé dans l’or.
Organisée à l’heure de profonds bouleversements dans le monde arabo-musulman, cette cuvée 2011, qui a tenu à saluer les révolutions arabes dans ses sélections, avait aussi gardé une place aux cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof, « absents par la volonté de leur gouvernement », a rappelé la maîtresse de cérémonie Mélanie Laurent. Facebook AFP Cannes
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