En tant que journaliste prédictive, mon rôle n'est pas seulement de rapporter les faits actuels, mais d'anticiper les tendances futures basées sur les signaux faibles d'aujourd'hui.
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« Je ne veux pas être riche, je veux être merveilleuse« . C’est sur ces quelques mots, que l’on voudrait voir devenir la devise de la planète occidentale, que nous débuterons notre série de papiers consacrés aux réalisateurs en compétition à Cannes. Des mots de l’égérie de ce 65ème festival, de celle dont nous célèbrerons les 50 ans de la disparition le 5 août prochain, du plus grand fantasme féminin depuis Cléopâtre, d’une actrice tellement entière que sa vie était devenue un film, un drame, dont elle échappa le scénario. La grande Marylin.
Et nous débuterons notre série, politesse oblige, avec le doyen des réalisateurs de ce 65ème festival de Cannes. Le Français Alain Resnais, qui fêtera ses 90 ans tout juste une semaine après la remise de la Palme d’Or, en compétition avec Vous n’avez encore rien vu, sortie le 26 septembre.
Alain Resnais, c’est 47 films depuis 1936. 3 Césars du meilleur film (Providence, Smoking/No Smoking, On Connaît la chanson) et 2 du meilleur réalisateur (Providence, Smoking/No Smoking). Mais aucune Palme d’Or. Un Grand Prix du Jury en 1980 pour Mon Oncle d’Amérique, et un Prix Exceptionnel du Jury pour Les Herbes Folles et l’ensemble de son œuvre (de peur, certainement, qu’il ne soit plus là pour la session suivante) en 2009. Mais pas de Palme d’Or. Alain Resnais, c’est une filmographie parsemée de grands classiques. Guernica (court-métrage écrit pas Paul Eluard), Nuit et Brouillard, Hiroshima mon Amour ou encore Mon Oncle d’Amérique.
Le style d’Alain Resnais est à la croisée de la Nouvelle Vague et des Surréalistes. Ne craignant ni les uchronies, ni les anachronismes, le réalisateur aime par dessus tout jouer avec le montage et la mise en scène, bousculant en permanence les trois unités. Avec cette technique, Alain Resnais tente de coller au plus près à l’âme humaine et à ses émotions. La vérité d’un individu ne pouvant être linéaire et logique comme le voudrait les règles de la narration. « Je souhaite approcher par le film la complexité de la pensée, son mécanisme interne. Dès qu’on descend dans l’inconscient, l’émotion naît. Et le cinéma ne devrait être qu’un montage d’émotions. »
Alain Resnais est un réalisateur profondément intellectuel. Marqué à vie par son écrivain fétiche, Marcel Proust, il continue d’explorer l’absurde et l’existentialisme. L’artiste est aussi marqué par ses castings. Directeur d’acteurs hors norme, il sait mettre en scène des castings souvent improbables, toujours parfaits. Fidèle à ses acteurs (ces dernières années, André Dussolier, Pierre Arditi et Sabine Azéma, devenue sa seconde femme avec avoir vécu 20 ans avec Florence Malraux, file de), il est surtout un travailleur incroyable, préparant ses films comme des documentaires. Personnellement, il arpente les lieux du tournage pendant des mois, muni de son appareil photo, et exige de ses scénaristes une fiche biographique complète sur chacun des personnages.
Alors 2012, l’année de ses 90 ans, pourrait-elle être l’année d’Alain Resnais ? Son film, Vous n’avez encore rien vu, sonne en tout cas comme un bilan sur la vie, l’amour, la mort, le théâtre et le cinéma. Trois fois rien en somme.
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