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Candace Owens : « Les Macron ont commandité mon assassinat et celui de Xavier Poussard »

Elle avait promis de tout révéler sur Brigitte Macron. Aujourd’hui, Candace Owens jure qu’Emmanuel Macron a donné l’ordre de l’éliminer, elle et le journaliste français Xavier Poussard. L’accusation est si énorme qu’elle en devient fascinante. Vrai coup d’État secret ou coup de théâtre judiciaire ?

Candace Owens : « Les Macron ont commandité mon assassinat et celui de Xavier Poussard »

Dans un climat de tensions internationales déjà exacerbé, la commentatrice conservatrice américaine Candace Owens a lancé une bombe sur les réseaux sociaux ce week-end. Accusant ouvertement le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte d'avoir orchestré et financé un complot d'assassinat contre elle, Owens a également mis en danger la vie du journaliste français Xavier Poussard, co-auteur d'un ouvrage controversé sur la Première Dame.

Ces allégations, publiées sur X (anciennement Twitter) le 22 novembre, interviennent au cœur d'un bras de fer judiciaire transatlantique et soulèvent des questions sur les limites de la liberté d'expression face aux théories du complot.

Une affaire de rumeurs transgenres et de diffamation

Tout commence avec une théorie persistante, mais largement démentie, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité un homme ayant subi une transition de genre.

Cette idée, popularisée par des cercles d'extrême droite, a été relayée par Candace Owens dans une série de podcasts intitulée Becoming Brigitte, diffusée plus tôt cette année. En collaboration avec Xavier Poussard, ancien rédacteur en chef de la revue Faits et Documents et auteur d'un livre éponyme, Owens a accusé la Première Dame d'avoir usurpé l'identité de sa propre sœur, Jean-Michel Trogneux, dans un scénario mêlant inceste, vol d'identité et manipulation mentale.

Ces affirmations, qualifiées de "mensonges vérifiables et dévastateurs" par les avocats des Macron, ont conduit le couple présidentiel à porter plainte pour diffamation devant un tribunal du Delaware, aux États-Unis, en juillet dernier. Le procès, qui pourrait bientôt entrer en phase de découverte des preuves, promet d'être explosif.

Brigitte Macron a "violemment nié" ces allégations, les qualifiant de diffamatoires. Owens, de son côté, a rétorqué avec défi : "Vous êtes née homme et vous mourrez homme... À bientôt au tribunal", promettant de défendre "l'ensemble du monde" dans cette affaire.

Mais ce qui était jusqu'alors une querelle médiatique et judiciaire a pris une tournure dramatique avec les récentes déclarations d'Owens.

Les allégations d'assassinat : Un "signal vert" donné par l'Élysée ?

Dans un thread publié sur X, Owens affirme avoir été contactée il y a deux jours par un "haut responsable du gouvernement français", dont elle a vérifié la position et la proximité avec le couple Macron. Selon elle, cette source anonyme lui a fourni des "preuves concrètes" d'un complot d'assassinat financé par les Macron.

"Les Macron ont exécuté et payé pour mon assassinat", écrit-elle, précisant que le "feu vert" aurait été donné à une petite équipe du Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), avec l'implication d'un agent israélien au sein de l'"escouade d'assassinat".

Owens ne s'arrête pas là. Elle lie ces prétendues menaces à l'assassinat de son ami proche, Charlie Kirk, fondateur de Turning Point USA, tué le 10 septembre dernier à l'Université de la vallée de l'Utah par Tyler Robinson, un jeune de 22 ans arrêté et inculpé pour haine personnelle.

Selon Owens, Robinson aurait été formé au sein de la 13e brigade de la Légion étrangère française, avec une "implication multi-étatique".

Elle va plus loin en affirmant que les autorités américaines sont au courant de ces assassinats sur sol américain, mais refusent d'agir : "Nous avons perdu ce pays. Des Américains sont assassinés sur le sol américain et les agences de notre gouvernement le savent."

Xavier Poussard, 36 ans, est également cité comme cible potentielle. Le journaliste français, qui s'est exilé en Italie après avoir promu les mêmes théories sur Brigitte Macron, verrait sa vie menacée par les mêmes "unités professionnelles" françaises, selon Owens.

On dit qu'il se cache depuis avoir dû quitter Milan, se déplaçant comme il peut parce qu'il prend très au sérieux les révélations des Français. "C'est mortellement sérieux.

Le chef d'État de France veut apparemment nous voir morts tous les deux et a autorisé des unités professionnelles pour cela", ajoute-t-elle, appelant ses followers à diffuser massivement son message au cas où "quelque chose arrive".

Soutien et scepticisme généralisé

Sur X, les réactions sont partagées. Certains soutiens d'Owens, comme des comptes conservateurs influents, partagent son thread avec des appels à la vigilance, voyant dans ces allégations la preuve d'une "élite mondiale corrompue".

D'autres, y compris des médias mainstream, qualifient ces déclarations de "folles" ou "non fondées", soulignant l'absence totale de preuves publiques. Le Daily Mail parle d'une "théorie du complot infondée", tandis que Sportskeeda note que les autorités américaines n'ont trouvé aucune connexion française dans l'affaire Kirk.

L'Élysée n'a pas encore réagi officiellement à ces accusations, qui interviennent dans un contexte de fragilité politique pour Emmanuel Macron, affaibli par des élections législatives chaotiques et des manifestations sociales.

Côté américain, le FBI maintient que l'assassinat de Kirk relève d'une motivation personnelle, sans lien étranger. Owens, elle, persiste : "Exactement un an avant qu'ils n'assassinent Charlie, ils ont essayé de m'assassiner."

Candace Owens affirme qu’un commando français lié à Israël a été envoyé par les Macron pour l’assassiner - i24NEWS
Elle affirme qu’un “haut fonctionnaire du gouvernement français” l’aurait contactée pour l’avertir qu’un feu vert avait été donné à une équipe du GIGN comprenant un israélien de l’éliminer

Une escalade qui questionne les frontières du discours public

Ces allégations, si elles restent invérifiables pour l'instant, illustrent les dangers d'un écosystème médiatique où les théories du complot se propagent à la vitesse de la lumière. Owens, déjà critiquée pour ses positions antisémites présumées et ses liens avec des figures d'extrême droite, risque de voir sa crédibilité entamée.

Pourtant, en liant cette affaire à des enjeux géopolitiques – implication israélienne alléguée, silence américain – elle mobilise une base fidèle qui voit en elle une "lanceuse d'alerte".

Pour Xavier Poussard, exilé et sous protection potentielle en Italie, cette menace rapportée par Owens ajoute une couche d'angoisse à une vie déjà marquée par la controverse. Le procès en diffamation pourrait-il révéler des éléments nouveaux ? Ou s'agit-il d'une stratégie pour dramatiser l'affaire et éviter la phase de découverte ? C'est une affaire à suivre de très près.

Chez Apar.tv, nous suivrons cette saga de près. En attendant, une question demeure : jusqu'où peut-on aller dans la critique politique sans franchir la ligne rouge de la désinformation ? Les Macron, de leur côté, pourraient-ils transformer cette provocation en opportunité pour clore définitivement ce chapitre sulfureux ? L'avenir le dira.


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