Tropique du Cancer – Henry Miller

Pourquoi lui ?
Parce que l’homme a quitté les États-Unis pour vivre une vie d’aumône à Paris après une rupture amoureuse.

Où le lire ?
Partout, sauf dans un service oncologie.

Le passage à retenir par cœur ?
« Si de temps en temps nous rencontrons des pages qui font l’explosion, des pages qui déchirent et meurtrissent, qui arrachent des gémissements, des larmes et des malédictions, sachez qu’elles viennent d’un homme éculé au mur, un homme dont les mots constituent la seule défense, et ses mots sont toujours plus forts que le poids mensonger et écrasant du monde, plus forts que tous les chevalets et toutes les roues que les poltrons inventent pour écraser le miracle de la personnalité »

À qui l’offrir ?
Aux pense-petit, à ceux qui vivent à moitié. Malgré les nombreux procès pour obscénité qu’a subit l’ouvrage, il s’agit d’un livre sur la sensualité et la grandeur de la création, de l’engagement et du combat pour supporter l’existence.
Un livre qui donne de l’espace au cœur.