Pourquoi lui ?
Parce que c’est le journal intime d’un homme presque mort ou la chronique d’une mort annoncée.
Où le lire ?
Sur un bord d’autoroute, sur une corniche, sur un pont, partout ou la mort pourra prendre de la hauteur.
Le passage à retenir par coeur ?
« Tu es seul et tu le sais. Tu es né pour vivre seul sous les ailes d’un autre, soutenu et justifié par un autre, mais qui soit assez gentil pour te laisser faire le fou et te laisser croire qu’il suffit de toi seul pour refaire le monde. Tu ne trouves jamais personne qui supporte cela ; de là, que tu souffres des séparations – non point par tendresse. De là, ta rancœur pour celui qui s’en est allé ; de là, ta facilité à trouver un nouveau maître – non point par cordialité. Tu es une femme, et en tant que femme tu es têtu. Mais tu ne te suffis pas et tu le sais. »
A qui l’offrir ?
A tous ceux qui crèvent d’envie de vivre.