Depuis l’élection de Macron, une vague de critiques s’est élevée contre lui, portée par des intellectuels, activistes, journalistes et humoristes. Découvrez cette liste de personnalités en hommage au mouvement #JeNeSuisPasSuicidaire, qui ont osé défier le pouvoir en place.
Depuis le début de l’année 2025, une série de drames a bouleversé la France, touchant à la fois les fonctionnaires de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) et des figures politiques de premier plan.
Ces dernières années, un phénomène préoccupant a émergé dans le paysage politique français : de plus en plus de politiciens bloquent les commentaires sur leurs publications et déclarations publiques, empêchant ainsi les citoyens de s’exprimer.
Bien sur, il y a The Man in the High Castle. Quand on veut illustrer ce qu’est l’uchronie, on se réfère au jeune Hitler intégrant les beaux arts, ou aux nazis remportant la guerre. Bref, quand on veut parler de changement historique a posteriori, le fameux « et si », on se situe d’emblée sur la période la plus marquante de l’histoire moderne. La série (dont le premier épisode est disponible) promet un beau succès. Parce qu’elle est réalisée par un expert, David Semel, qui a commencé sur Beverly Hills et 7 à la maison et ne fait que ça depuis 22 ans. Parce que l’histoire est inspirée d’un livre de Philip K. Dick, et qu’un esprit paranoïaque ne s’exprime jamais aussi bien que sur la longueur. Parce qu’elle est réalisée par Ridley Scott. Parce que… parce que plein de raisons. Mais la première d’entre elles, c’est l’uchronie. Et si les nazis avaient gagné la guerre ?
« Jamais, dans mes frustrations, tout ce qui fait de moi un homme n’interpella avec plus de rageuse et vaine sauvagerie ce qu’à défaut de mot plus ignoble nous appelons le destin : cette bataille perdu qu’il ne nous est même pas permis de livrer. » Romain Gary
Peut-être parce que nous vivons une période de crise écologique et que l’on souhaiterait avoir fait les choses autrement. Peut-être parce que le capitalisme exacerbé nous a érigé la frustration comme moteur de vie et que se contenter n’est plus un possible. Peut-être parce que les possibilités technologiques et le transhumanisme nous poussent à vouloir plus de version du réel. Peut-être parce que le monde entre dans l’ère du Verseau et perçoit les univers parallèles. Ou peut-être parce que l’équipe marketing a bien bossé et qu’on a intégré leur came.
Quoi qu’il en soit, l’uchronie est là. Bien ancrée par l’assassinat délirant et jubilatoire d’Hitler (encore lui) par Tarantino dans Unglorious Bastards, la réinterprétation de l’histoire s’immisce partout. Pas comme des révisionnistes (quoiqu’ils trouvent bon nombre d’adhérents sur leur route), mais comme des férus d’imagination. La réalité est trop réduite pour un animal doté d’un cerveau de 1.300 cm³ et de la conscience de sa propre mort.
X Men n’en finit plus de jouer avec ses réécritures. Une sorte de Marty McFly, opus 2, sans la DeLorean. Pixar s’y met avec son prochain long, Le Voyage d’Arlo, qui imagine le monde si une météorite n’avait pas tués les dinosaures. Nos futurs, le dernier Rémi Bezançon, la vie de deux jeunes qui tentent de réécrire leur vie si le temps n’était pas passé. Le cinéma, plus que n’importe quel art, est l’histoire du « Et si… ». Et si il y avait un homme araignée ? Et si Scarlett O’Hara était amoureuse d’Ashley Wilkes ? Quelle différence marque l’uchronie alors ? L’uchronie dit : et si tout ce que vous saviez était faux ? L’uchronie joue sur notre amour à tous des théories du complot. Amène la SF sur un terrain qu’elle n’est pas censée fréquenter : le nôtre. Fait d’une série, non plus un moyen d’échapper au monde un moment, mais au monde de s’échapper à nous-même durablement (rappelez-vous de la sensation à la fin de La Planète des singes). Est-ce que l’uchronie est dangereuse ? Ben, pas plus qu’une cuite ou un footing. Donc, foncez sur The Man in the High Castle, un régal.
Le New York Times a dévoilé le 27 juin 2025 son classement des 100 meilleurs films du 21e siècle, une initiative ambitieuse visant à célébrer les œuvres cinématographiques qui ont marqué les 25 premières années de ce millénaire.
Provocateur, magnifique, dérangeant : Eddington n’épargne personne, ni ses personnages ni ses spectateurs. Aster livre une œuvre magistrale qui fait voler en éclats les conventions et les critiques timorées.
Il est des cinéastes dont le talent devrait crever l’écran, transcender les frontières et secouer les âmes, mais qui, par une aberration totale, restent dans l’ombre. Shinji Sōmai, ce maître japonais, en est l’exemple criant.
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