La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
L’aquaculture est devenue essentielle pour la production alimentaire humaine, et connaît une croissance très rapide. Elle est menacée par de multiples maladies, notamment celles causées par des virus, pour lesquelles il n’existe aucun traitement économiquement viable. Le développement d’une aquaculture « durable » nécessite donc de nouveaux vaccins contre les maladies virales. Bien que les vaccins à ARN messager (ARNm) fassent depuis peu partie intégrante de l’arsenal vaccinal, ils en sont encore à leurs balbutiements chez les poissons.
Nous venons d’obtenir un vaccin ARNm à LipoNanoParticules (LNP) contre un virus de la carpe, basé sur les résultats de notre précédent financement ANR, FishRNAvax. Ce vaccin induit une protection efficace avec une relativement faible dose d’ARNm. Pour optimiser ce premier candidat vaccin à ARNm, nous proposons de comprendre les mécanismes impliqués car les modes d’action des vaccins à ARNm restent mal connus. Dans ce but, nous nous concentrerons sur deux maladies des poissons, respectivement causées par le virus de la septicémie hémorragique virale – VHSV – chez la truite, et par le virus de la virémie printanière de la carpe – SVCV – chez la carpe.
Ces deux modèles correspondent à des maladies à déclaration obligatoire et ciblent des espèces représentatives des deux principaux groupes de poissons d’élevage, les cyprinidés et les salmonidés. Ces modèles permettent aussi la comparaison avec des vaccins à ADN existants exprimant les mêmes antigènes, qui induisent une protection élevée et des anticorps neutralisants. Le projet vise à caractériser les réponses immunitaires, innées et adaptatives, en recherchant les corrélats de la protection induite par les vaccins LNP-ARNm chez la carpe et la truite, afin d’optimiser la formulation des vaccins ARNm avec une faible quantité d’ARNm.
Nous analyserons la biodistribution de l’ARNm LNP après vaccination, et sa modulation par trois immunostimulants agissant comme adjuvants. En effet, nous faisons l’hypothèse que la co-administration de LNP mRNA avec des micelles apportant des agonistes de TLR augmentera la qualité et l’intensité des réponses, et améliorera leur localisation muqueuse. Nous caractériserons l’effet de l’induction de l’IFN de type I au site d’injection, car il augmente considérablement l’intensité de la réponse au vaccin ADN chez le saumon, et la protection. Nous étudierons également la structure des réponses cellulaires B/T induites par les vaccins ARNm LNP ou par un challenge des poissons vaccinés, par séquençage du répertoire Ig/TCR. Sur la base de nos travaux antérieurs, nous déterminerons la fréquence des composants publics (présents chez tous les individus) des réponses induites par les vaccins à ARNm LNP, en comparaison avec un vaccin vivant atténué.
Le consortium réunit quatre partenaires ayant une expertise complémentaire en chimie, immunologie moléculaire des poissons et vaccinologie, afin d’optimiser la nanoformulation des vaccins ARNm LNP et d’explorer les particularités des réponses des poissons à ces vaccins innovants. Le développement récent de vaccins ARNm contre le COVID19 a mis en évidence le manque de connaissances sur les caractéristiques de ces vaccins, en termes de qualité et de durée, ainsi que sur leur biodistribution, et l’importance des doses d’ARN. Outre le développement de candidats vaccins ARNm optimisés pour la carpe et la truite, ce projet fournira des connaissances de base sur les mécanismes immunitaires des réponses induites par les vaccins ARNm de poisson lorsqu’ils sont conditionnés dans une plateforme nanocarrier biodégradable.
En outre, il explorera i) l’importance des doses d’ARNm pour assurer la protection ii) l’importance de la co-administration d’immunomodulateurs (ligands TLR) pour augmenter l’immunité durable et les réponses immunitaires muqueuses. Ces connaissances seront utiles pour guider les développements futurs et la conception de la prochaine génération de vaccins à ARNm pour les poissons.
Grippe aviaire : pourquoi l’épidémie actuelle est-elle la pire jamais observée en Europe ?
Un rapport conjoint de trois autorités sanitaires européennes indique que l’actuelle grippe aviaire est la « plus importante jamais observée ».
C’est un chiffre à donner le tournis, équivalent à la population de la France au début des années 1970. Entre octobre 2021 et novembre 2022, 50 millions de volailles ont été abattues sur le sol européen, selon un rapport tripartite publié, ce mardi 20 décembre, par l’Autorité européenne de sécurité des aliments, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, et le laboratoire de référence de l’Union européenne. Et encore, ce nombre s’avère supérieur si l’on considère les abattages préventifs, réalisés au sein des élevages proches des foyers de contamination.
Ainsi, les autorités sanitaires rapportent qu’il s’agit là de la plus importante épidémie d’IAHP- l’influenza aviaire hautement pathogène – jamais observée en Europe. Et la situation ne semble pas en passe de s’améliorer. Depuis le mois de septembre, le nombre de cas recensés chez les oiseaux aquatiques et les volailles continuent d’augmenter. Sur un an, le rapport précise que 2 520 foyers de contamination ont été détectés chez les volailles et 3 867 chez les oiseaux sauvages. La France, le Royaume-Uni et la Hongrie sont particulièrement touchés par le virus.
Les oiseaux sauvages mis en cause
Selon le rapport, ce sont les oiseaux sauvages, principalement aquatiques, (canards, cygnes…), qui auraient propagé le virus à l’intérieur des élevages de volailles. « Il n’est pas nécessaire que les oiseaux soient en contact pour se transmettre le virus« , explique-t-on au sein de l’Union ornithologique de France (UOF). « Le vent le transporte d’un endroit à l’autre, et ensuite les volailles se contaminent entre elles ». Il suffit donc que le virus soit très présent parmi les oiseaux sauvages pour que la situation devienne problématique. « De plus, le virus H5N1 ne provoque pas immédiatement de symptômes chez l’oiseau, ce qui rend sa détection plus difficile et justifie les abattages préventifs », note l’UOF.
La question d’une vaccination des volailles se pose, et n’est pas nouvelle. La France a développé un vaccin reposant sur un ARN messager, mais selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, il n’est pas encore commercialisable. Interrogée ce mardi sur FranceInfo, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, assure qu’il le sera « en juin 2023 ». De son côté, l’Agence européenne des médicaments entend évaluer la disponibilité de vaccins contre l’IAHP au cours du second semestre 2023. En attendant, il est bon de rappeler que le virus de la grippe aviaire n’est pas dangereux pour l’homme. Mais comme il mute très vite, il n’est pas à exclure qu’il le devienne un jour.
Politologue franco-américaine, spécialiste de la société américaine et des relations franco-américaines. Mon travail et mes personnages sont considérés comme des antidotes aux algorithmes. Je veux déc
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