La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Catherine Thery est une photographe issue d’une formation de peintre. Mais surtout, Catherine Thery est passée par la direction artistique dans la pub. Autant dire, que dans son esprit, les normes esthétiques se bousculent. De la muse callipyge des peintres classiques, aux icônes filiformes de la publicité. Parce que s’il existe bien un point commun entre la publicité et l’art, c’est la femme. Support éternel du fantasme et représentation parfaite de la beauté, aussi utile pour vendre un évangile qu’un pot de yaourt. D’où cette série revisitant 11 tableaux célèbres, intitulée Pas celle que vous croyez. Mais le plus simple est encore de laisser la parole à l’auteur.
« Ces onze œuvres re-racontent l’histoire de l’art en inversant les rôles. La femme, trop souvent relayée au poste de second couteau ou considérée comme quantité négligeable, existe là dans toute sa féminité, son intelligence et sa beauté.
Femme rêvée, la figure de Barbie, donne la mesure du jeu entre l’artiste et son sujet. En destituant les portraits connus et largement diffusés de l’art, Barbie incarne et singularise une œuvre illustre, ancrée dans nos esprits. Ce changement d’identité, inauguré par Marcel Duchamp, est porté à la dimension d’une réappropriation critique des apparences sexuelles ou sociales. Le travail de Catherine Théry remet en cause les définitions du genre dictées par les médias, relayées en masse sur nos écrans et inculquées depuis notre enfance. Barbie n’est plus seulement un jouet pour petites filles ou un corps idéalisé ennemi numéro un des féministes mais devient l’effigie et le miroir de notre société renvoyant à la fragilité du moi face aux mécanismes de l’identification et de la reconnaissance sociale. Ces questionnements de l’identité, de ses modes de représentations et la façon dont nous y sommes sensibles ne sont pas sans rappeler les History portraits de Cindy Sherman, artiste photographe américaine, qui revisitait l’histoire de l’art en se déguisant en personnages figurant dans les tableaux du Caravage ou de Raphaël. Provocatrice, cette exposition n’en est pas moins sarcastique. Incommodé ou interloqué, comment ne pas esquisser un sourire face à ces figures qui jouent de leur célébrité en se moquant délibérément de l’anachronisme et des conventions ? »
L'avenir appartient à ceux qui détruisent les codes pour mieux les recréer. Infiltrez notre réseau de penseurs, créatifs et visionnaires qui transforment la culture du 21e siècle. Ici, la fantaisie devient réalité et tout est culture en devenir.