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Au Gala de la DDF, un quiz demande aux participants de calculer le pourcentage de Gazaouis morts

À Paris, un gala controversé met en lumière les agissements troubles de la DDF : une supposée association ou une officine étrangère ?

Au Gala de la DDF, un quiz demande aux participants de calculer le pourcentage de Gazaouis morts

Le 27 mai 2025, un gala organisé à Paris par les Diaspora Defense Forces (DDF) a suscité une tempête de critiques, révélant des pratiques qui interrogent la véritable nature de cette organisation. Présentée comme une association visant à « protéger les Juifs de la diaspora » et à « combattre la désinformation », la DDF semble, à la lumière des récents événements, opérer davantage comme une officine étrangère orchestrant une influence ciblée sur les médias et la société française. Avec la participation de figures médiatiques et politiques françaises, un quiz controversé sur les morts à Gaza, et des accusations d’apologie de crimes de guerre, cet événement a mis en lumière des tensions sociétales et des soupçons sur les véritables objectifs de la DDF.

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Le gala de la discorde : un événement sous haute tension

Le gala, tenu au salon Hoche à Paris, était animé par Frank Tapiro et patronné par Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne. L’événement a attiré des personnalités telles que Laurence Ferrari, Bernard-Henri Lévy, Philippe Lellouche, Franz-Olivier Giesbert, Mona Jafarian, Céline Pina, Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du Travail), et Caroline Yadan (députée). Cependant, l’activité phare – un quiz demandant aux participants de calculer le pourcentage de Gazaouis morts (sur 55 000 décès, dont 55 % de civils, avec des options comme 10,5 %, 24,6 %, 1,3 % ou 5,5 %) – a été perçue comme une trivialisation insensible de la crise humanitaire à Gaza. Animé par Barbara Lefèbvre, chroniqueuse à RMC, qui a également appelé à « vider la bande de Gaza et la transformer en zone vierge », le quiz a renforcé les accusations de racisme et de propagande militariste.

Aymeric Caron, député de La France Insoumise (LFI), a qualifié cette soirée de « fête sur des tombes » dans un post X daté du 4 juin 2025 (@CaronAymericoff). Il a déposé une plainte auprès du parquet de Paris, accusant les organisateurs et participants d’« apologie de crimes de guerre », « crimes contre l’humanité » et « complicité ». Cette action légale reflète l’indignation croissante sur les réseaux sociaux, où des utilisateurs comme @Weatherboy_fr ont comparé le gala à un « gala de Nazis », tandis que des pétitions, notamment via Europalestine, demandent la dissolution de la DDF.

La DDF : une association sous faux-semblants ?

Sur son site officiel (www.ddforces.org), la DDF se présente comme une organisation dédiée à « renforcer la solidarité » et à « défendre l’image et les intérêts de la communauté juive en diaspora et en Israël ». Elle revendique des sections comme « DDF Youth » et une branche média visant à « coacher les talents » pour diffuser des messages favorables à Israël dans les médias et sur les réseaux sociaux. Cependant, des éléments troublants émergent. La DDF se glorifie d’avoir « 50 comptes d’influenceurs et journalistes français » sous son influence, un détail qui soulève des questions sur la nature de cette organisation. Plutôt qu’une simple association communautaire, elle ressemble à une officine étrangère orchestrant une campagne d’influence sophistiquée sur le sol français.

Cette impression est renforcée par le rôle d’Olivier Rafowicz, porte-parole de Tsahal, dont la présence a été contestée par le groupe LFI à l’Assemblée nationale. Dans un communiqué du 20 mai 2025 (IsraelValley), les parlementaires ont exigé l’interdiction de sa venue, arguant que « la France ne peut tolérer la présence sur son sol d’un représentant d’une armée responsable de crimes de guerre ». Le gala, perçu comme une vitrine pour les actions de l’armée israélienne, semble dépasser le cadre d’une initiative communautaire pour s’apparenter à une opération de soft power.

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Une influence française sous contrôle ?

La participation de journalistes et influenceurs français, tels que Laurence Ferrari et Franz-Olivier Giesbert, soulève des inquiétudes sur l’indépendance des médias. Des posts X, comme celui de @TvTvpeace (1929558519449010547), dénoncent un « gala de la honte » où des figures médiatiques soutiennent implicitement des politiques controversées. Le fait que la DDF revendique un réseau de 50 comptes d’influenceurs français – une donnée non détaillée mais mise en avant comme un trophée – suggère une stratégie d’infiltration dans l’espace public français, potentiellement en violation des lois sur l’influence étrangère, comme celles encadrées par la DGCCRF depuis 2023 (France Culture).

En 2023, la France est devenue pionnière en Europe en réglementant les influenceurs pour garantir la transparence et éviter les dérives, avec un réseau d’enquêteurs spécialisés surveillant les contenus ciblant le public français, même depuis l’étranger. Si la DDF opère comme une entité étrangère influençant des médias locaux, elle pourrait tomber sous le coup de ces lois, surtout si ses « talents coachés » ne déclarent pas leurs affiliations. La directrice de la DGCCRF, Sarah Lacoche, a affirmé que « pour les influenceurs s’adressant à un public français, c’est le droit français qui s’applique », qu’ils soient basés en France ou à l’étranger.

Réactions et polarisation sociale

La controverse a divisé la société française. Des voix comme @HeldonHaris (1930374032571953428) dénoncent l’absence d’émotion pour « tous ces gosses » à Gaza, tandis que @FreeArgumentor (1930377880376328687) accuse Caron d’antisémitisme, illustrant les clivages profonds. Des images manipulées, comme celle de @Zaki1822694Zaki (1930389556270117325), montrant des journalistes en uniformes militaires, amplifient la rhétorique anti-DDF, tandis que des posts comme celui de @ndoyeanouni (1930373132105461929) expriment une colère croissante face au « cynisme délirant » de l’événement.

Que faut-il en conclure ?

À ce stade, la DDF se présente comme une association légitime, mais son gala du 27 mai 2025 et sa revendication d’influence sur 50 comptes français suggèrent une opération plus complexe. S’agit-il d’une couverture pour une officine étrangère visant à façonner l’opinion publique française en faveur des politiques israéliennes, y compris celles critiquées comme des crimes de guerre ? Les preuves directes manquent encore, mais la plainte d’Aymeric Caron et les enquêtes potentielles de la DGCCRF pourraient lever le voile. En attendant, les Français sont appelés à juger par eux-mêmes : une association communautaire ou un outil d’influence étrangère déguisé ?


Alors que le parquet de Paris n’a pas encore réagi, l’affaire DDF pourrait marquer un tournant dans la régulation des influences étrangères en France. La société civile, via les réseaux sociaux et les pétitions, exige des réponses. À vous de juger : une association bien intentionnée ou une façade pour une stratégie d’influence opaque ?
Détail Information
Nom de l’événement Gala de l’association DDF (Diaspora Defence Forces)
Date 27 mai 2025
Lieu Salon Hoche, Paris
Organisateur Association DDF, animé par Frank Tapiro
Patron Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne
Activité controversée Quiz sur les morts à Gaza : « 55 000 morts, 55 % civils, quel pourcentage ? »
Participants notables Laurence Ferrari, Bernard-Henri Lévy, Astrid Panosyan-Bouvet, etc.
Réactions Plainte d’Aymeric Caron, indignation sur X, pétitions pour dissolution DDF
Accusations légales Apologie de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, complicité
Rôle suspect de la DDF Influence sur 50 comptes d’influenceurs/journalistes français

Sources


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