C’est le parcours typique de l’artiste moderne. Un parcours à l’image d’une époque qui tend à rendre le pouvoir à la rue. Au moins en apparence.
Stephen Powers était graffeur. Ce qui veut dire nuits blanches, sac à dos plein de bombes et courses poursuites avec les autorités. En 1999, il se consacre définitivement à l’art et devient donc un street artiste (ce qui peut se traduire par artiste de rue ou artiste à la rue selon la notoriété).
Et comme tous ses collègues, Stephen Powers se tourne de plus en plus vers les mots.
Son exposition, A Word is Worth a Thousand Pictures à la Joshua Liner Gallery de New York, nous permet d’admirer son art rétro et subversif.