Jusqu’au 5 janvier, la Maison Européenne de la Photographie expose Genesis, l’œuvre de Sebastião Salgado. Pendant huit années, le photographe a parcouru le monde pour tenter de capter l’essence même de notre planète, cette âme de l’humanité qui, on le sent, se cache certainement dans l’ombre de la civilisation plus qu’elle ne s’expose impudiquement dans la frénésie occidentale.
Cinq chapitres (Aux confins du Sud, Sanctuaires naturels, Afrique, Terres du Nord et Amazonie et Pantanal) pour une exposition qui se lit comme un livre de contes, sauf qu’il s’agit bien de notre histoire.
Né au Brésil en 1944 et ayant passé sa jeunesse et son apprentissage artistique à Paris, Sebastião Salgado est lui-même un enfant de la planète.