« Rien ne sert de pourrir, il faut mourir à point !« , la phrase de Sid Vicious était prophétique. Non seulement pour sa propre existence, mais aussi pour celle du mouvement punk en général. Certes, d’ecxellents groupes ont émergé un peu partout dans le monde et particulièrement sur la côté californienne, mais le mouvement politisé (si on omet des groupes tels que Bad Religion) est bien mort.
Punk’s Dead, c’est le titre du livre du photographe Simon Barker. Loin d’être un constat d’échec, c’est surtout l’hommage à l’une des périodes les plus prolifiques en nouveau talents et en innovations musicales.
« Je voulais rétablir cette vision erronée du punk comme quoi c’était un mouvement sombre et agressif, en fait, c’était le strict opposé. Bruyant, coloré, excitant, un rassemblement de gens tellement différents, venant de la musique, des magazines, de la mode, de la poésie, du ciné« .