Comment vous parler du travail de Logan White ? Le plus simple est certainement de vous livrer nos impressions après avoir épluché son book : à une autre époque, Logan White aurait fini sur un bûcher.
Porn chic, nue à tout va, jeu mortuaire, pentacle, soumission sexuelle implicite, refus de l’esthétique lisse… de quoi laisser un drôle de goût. Mais puisque l’inquisition s’est éteinte il y a plusieurs siècles, il nous reste à admirer.
Les mises en scène sont précises. On sent un but précis à chaque cliché. Un but atteint à n’en pas douter. Chaque photo est comme une flèche qui vient directement se loger dans votre inconscient éveillant un train de pensées, souvent malsaines (ou n’est-ce que notre cas ?) et paradoxalement une adhésion totale à l’esthétique générale.
Bref, ça vous secoue comme un shaker et on finit par dégouliner d’un nectar qu’on ignorait posséder.