Le monde ne tourne pas rond. Tout fonctionne à l’inverse du bon sens. Parce qu’il n’y a peut être plus de sens à rien. Et à en croire le « succès » de la hardeuse musulmane Nadia Ali avec ses millions et millions de vues, simplement parce qu’elle tourne avec un hijab et un niqab, on est en droit de se demander jusqu’où va-t-on descendre ?
Elle n’est pas responsable de cette idée, évidemment, il y a des producteurs derrière, comme toujours, qui ont flairé une immense faille à cliques. Les gars (sans éthique et sans morale) ont eu l’idée de mettre en scène la jeune femme en hijab en train de se faire corriger par son mari (parce qu’elle était absente de la maison) et pour se faire pardonner de ne pas lui avoir demandé l’autorisation elle doit le sucer sous son voile avant de finir en levrette devant un décor oriental à l’image de la perversion des producteurs. Elle, à la base, elle voulait juste « montrer qu’on peut être pakistanaise et être chaude ». C’était évidemment un peu naïf par les temps qui courent.
Toute la schizophrénie du monde occidental est sans doute dans cette histoire. Futile et de mauvais goût au premier abord mais profonde et philosophique si l’on creuse un peu.
Nadia Ali, va marquer l’histoire malgré elle (si elle reste en vie), à être la première a entrer dans l’industrie du divertissement pour adultes en tant que danseuse avant de passer à l’escorting, pour finir plus tard dans le porno.
Elle n’a que 25 ans, vit à Los Angeles, reçoit des tonnes de menaces de mort (elle a déclaré qu’elle pratique encore sa foi et prie régulièrement). Sa famille est encore au Pakistan, et bien sur elle a suggéré qu’il était très dangereux pour elle de revenir dans ce pays.
Le « hijab porn » c’est donc bien pour attirer des millions de téléspectateurs crevards mais pas vraiment bien pour se retrouver en paix dans sa famille…