Un an avant d’être abattu en public d’une balle dans le cou devant des milliers de personnes, Charlie Kirk animait une émission où il défendait ardemment la peine de mort « publique, rapide et télévisée ». À ses côtés, un invité prénommé Tyler évoquait des exécutions historiques impliquant le cou.
Mediapart révèle que Guillaume Lample, cofondateur de Mistral AI, a orchestré chez Meta le téléchargement illégal de millions d'ouvrages piratés pour entraîner les modèles d'IA. Un scandale qui entache irrémédiablement la réputation d'éthique et de souveraineté de la licorne tricolore.
Le groupe activiste Anna’s Archive a revendiqué le « sauvetage » de près de 86 millions de morceaux du catalogue Spotify – représentant 99,6 % des écoutes mondiales –, rendus disponibles en torrents sans DRM, pour un total de 300 To de données.
Les artistes nouveaux médias ne vont pas tarder à faire largement parler d’eux dans le quinquennat à venir. Puisque l’avenir de l’art contemporain sera « l’art numérique ». En 1980, le terme générique employé était « l’art électronique », en 1990, c’était « l’art numérique » et en 2000, tout le monde parlait « d’art et nouveaux médias », autrement dit, « d’art contemporain numérique ». Voilà où nous en sommes. Mais peu importe le terme exact, ce qui compte ici c’est de noter le bouleversement que s’apprête à vivre le monde de l’art mondialisé. L’exposition CO- WORKERS – Le réseau comme artiste, présentée en ce moment par le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en est la preuve. De la même manière qu’a lieu actuellement la première foire d’art contemporain dédiée aux artistes nouveaux médias, à savoir, la « Variation-Media Art Fair ». Mais revenons sur l’exposition CO- WORKERS. Que s’y passe t-il exactement ? Évidemment, une sélection d’artistes internationaux formés dans les années 2000 qui renouvellent les processus de création autour d’une pratique essentiellement en réseau. Mise en scène par le collectif new-yorkais DIS et avec la participation curatoriale de 89plus, cette exposition fait émerger un LANGAGE INÉDIT inspiré des ressources d’Internet.
Dans un monde bouleversé par la troisième révolution industrielle, l’utilisation d’Internet et des supports de téléphonie mobiles a engendré un nouveau mode de communication lié à un flux constant d’informations. L’individu est à la fois indépendant et relié à des réseaux multiples : professionnels, techniques, artistiques, culturels, au-delà de toute limite géographique. Cette organisation est symptomatique de ce que le sociologue Barry Wellman appelle « l’individualisme connecté ». Ce qu’on nomme aujourd’hui The Internet of Things (l’Internet des choses), renvoie à l’idée que l’être humain n’est plus le seul sujet pensant mais que les objets qui l’entourent, composent un environnement intelligent qualifié d’Ambient Intelligence (Intelligence Ambiante).
Au travers d’installations, de vidéos, de sculptures, de peintures, les artistes explorent cette complexité d’échanges qui dépasse l’échelle humaine. Ils s’intéressent à la manière dont l’intelligence et la conscience peuvent s’étendre aux machines, aux animaux, aux organismes vivants. Dans une société caractérisée par l’accélération des données et l’omniprésence de l’image, les artistes s’inscrivent dans une culture de la visibilité, où les limites entre sphères privées et publiques s’estompent, où l’intimité devient « extimité ». Pour concevoir la mise en scène de l’exposition, le collectif DIS, connu notamment pour leur plateforme liftestyle DIS Magazine, s’inspire des espaces de travail collectif, des centres commerciaux, des zones de transit d’aéroport. L’exposition prend ainsi la forme d’un réseau associant œuvres, installations interactives et performances. Elle inscrit le musée dans un monde de flux et de circulation. Vous l’aurez compris, une révolution artistique est en marche, et elle sera numérique !
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
Imaginez-vous enfermé dans une cellule étroite, sous l’œil constant de caméras de surveillance, sans intimité ni répit. Pour Nadya Tolokonnikova, cofondatrice du collectif punk féministe Pussy Riot, ce n’est pas une simple imagination, mais une réalité qu’elle a choisi de revivre volontairement.
Emmanuel Perrotin, figure emblématique du monde de l'art contemporain, a récemment conclu une transaction historique avec Colony Investment Management (Colony IM), un fonds d'investissement européen, en cédant une participation majoritaire de sa célèbre galerie.
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