Pour tout vous dire, nous aussi on en a un peu marre des street artistes. D’abord, parce qu’on a toujours pas vraiment saisi comment ils se plaçaient sur le continuum de l’étiquette artistique entre le peintre classique et le tagueur. Ensuite, parce que c’est devenu tellement hype d’être street artist, qu’on est un peu obligé de prendre le contre-pied.
Mais avec Pejac, on doit dire qu’on replonge tête baissée dans l’admiration. Une peinture intelligente et qui sait se placer sur les murs d’une exposition avec le même décalage. C’est en fait cette sève punk poétique qui rend le street art tellement jouissif.