Nadia Lee Cohen n’a que 23 ans et toutes ses créations semblent surgir de périodes qu’elle n’a pas connues. Vingt ans, des 50’s au 70’s, dans ces coiffures, ces mises en scènes, cette couleur saturée. Le tout mis en forme par un sens du mélodrame pour offrir des clichés qui ont, étrangement, quelque chose de la scène de crime. Un quelque chose de Tony Kelly vintage.
Grotesque et burlesque, des pin-ups aseptisées, un american dream absurde. Une confrontation violente de la réalité et du fantasme, où l’éjaculation de couleurs raisonne comme un jet de sang.