Son travail Paris sous la pluie avait largement exposé Christophe Jacrot et son obsession des intempéries, pour dire simples, des décors fantastiques, pour dire vrai.
« À mes yeux il y a deux grandes façons de photographier le monde, saisir son horreur ( il y a de quoi faire ) ou le sublimer. j’ai choisi la seconde. Plus précisément, j’aime le romanesque que m’offre la pluie, la neige le « mauvais temps » ( les excès du climat sont un autre sujet )« .
Forcément, un ouragan qui frappe New-York et prive Manhattan de lumière, c’est du pain béni pour l’artiste. Un quartier de 1.5 millions d’habitants et qui ressemble à s’y méprendre au centre du monde. Mais sans électricité, la grosse pomme ressemble à une ville de province française un dimanche soir de novembre.
Sa série de clichés dégage à la fois la force de son décor, mais aussi, et surtout, la fragilité d’une puissance qui se découvre des pieds d’argile.