La grâce se définit par le mouvement. Se pose donc le problème de rendre la grâce en photo. Ludovic Florent a trouvé un moyen qui dépasse les espérances. Ses Poussières d’Étoiles ont su rendre tangible le mouvement. Mais l’utilisation du sable va plus loin. Plus que le mouvement, c’est l’intention qui finit par apparaître. La puissance, la douceur, l’offrande deviennent des idées aussi visuelles et concrètes qu’un récit. Et parfois, avec la grâce de ces danseuses professionnelles et le génie du photographe, c’est un personnage qui se dessine. Une silhouette évanescente, comme une âme. L’âme de la danseuse, d’une artiste habitée par un totem ou une muse qui se laisserait prendre en photo comme une apparition fantomatique.