Lorsque l’on découvre les portraits de Lim Cheol Hee on ne peut s’empêcher d’essayer de discerner les traits de ces hommes sans visages, ces étrangers immortalisés à coup de peinture, comme brutalisés par la matière.
L’artiste, originaire de Daegu, en Corée du Sud utilise une technique particulière, des coups de brosses couplés à des coups de couteaux. Une façon de peindre comme un défouloir qui laisse une sensation étrange, comme si les rouages de l’esprit de ses sujets souhaitaient faire surface à leur insu. Sans vraiment savoir pourquoi on pense à cette citation d’Hegel…
« L’art est ce qui révèle à la conscience la vérité sous forme sensible ».