C’est vrai que la démarche artistique consistant à prendre un symbole d’enfance et d’innocence et de le soumettre aux atrocités des cerveaux névrosés adultes, n’a rien d’original.
Mais, il faut avouer que Maria Rubinke le fait magnifiquement bien. D’abord, il s’agit de sculptures et le réalisme est donc aussi frappant qu’il est concret. Ensuite, le jeu des couleurs, simple mais efficace, comme la scène de la gabardine rouge dans Le Liste de Schindler.