L’art est la définition de l’art, il affirme que l’art est langage, que l’art relève du domaine des idées, qu’il n’a rien à voir avec l’esthétique ou le goût.
L’art dépend d’un contexte artistique. Il faut être informé du concept d’art pour comprendre une forme d’art.
1. Il faut détruire définitivement la conception de beauté et d’esthétique dans l’art.
2. Il ne faut plus se préoccuper pas des propriétés formelles des œuvres, mais seulement de l’art au point de vue conceptuel.
3. Il faut se rapprocher au plus près de la réalité d’où un besoin urgent du retour à la définition, à l’idée, au concept.
L’art conceptuel prend la relève de la philosophie en se mettant à l’écart de la philosophie.
Un objet d’art n’est qu’une occurrence du concept d’art.
Est ce qu’une œuvre à besoin de la biographie (heureuse ou malheureuse) de l’artiste pour exister ?
Être artiste aujourd’hui signifie s’interroger sur l’entité art.
On a pris « l’habitude » d’associer l’esthétique avec l’art, mais c’est une erreur. L’art est distinct de l’esthétique, car l’esthétique ne s’interroge pas sur l’art. Elle n’apporte aucune connaissance à ce sujet. L’art ne consiste pas en critères formels, mais il suffit de nommer quelque chose art pour que ce soit de l’art.
L’art entretient un rapport avec la logique et les mathématiques pour se distinguer radicalement de la philosophie et de la religion, lesquelles parlent des « besoins spirituels de l’homme » et de ce qui se trouve « au-delà de la physique ».
Le confinement culturel a lieu quand un conservateur impose ses propres limites à une exposition d’art, plutôt que de demander à un artiste de fixer ses limites. Certaines expositions d’art sont devenues des intervalles spécifiques de désolation visuelle.