Évidemment, c’est typiquement le genre de photos qui engendre une réaction réflexe de rejet. Bien conditionnés par la peur de la pédophilie et par, tout simplement, le cynisme de toujours attendre le pire de l’homme, nous pensons, épidermiquement, à une série de cliché à tendance perverse.
Pourtant, derrière l’objectif se tient Marilène Coolens et devant, sa fille, Lisa De Boeck. À elle deux, elles forment un duo d’artiste.
De 1990 (la fille était alors âgée de 5 ans) jusqu’en 2003, le regard maternel a capturé les jeux de théâtre de sa progéniture. Un jeu d’adulte, donc, et qui explique ce malaise chez le spectateur, devenu un peu voyeur.
La série est intitulée Umbilical Vein. La veine ombilicale fait évidemment partie du cordon du même nom. Sa fonction est d’apporter l’oxygène au fœtus. Nous vous laissons libre interprétation.
