Elle a seulement 24 ans mais déjà de nombreuses publications prestigieuses à son actif.
Harley Weir, jeune Londonienne touche à tout a collaboré avec de nombreux magazines tels que Vogue, Dazed & Confused, Double ou Citizen K et avec des marques comme Stella Mc Cartney ou encore Topshop.
Mais ceci n’est pas forcément un gage d’immense talent. Et pourtant Harley Weir, à grandi en admirant le travail de Peter Beard et s’amuse à créer des images hors normes proches des premiers collages et photomontages de l’histoire de la photographie.
Elle aime les vieilles cartes postales, les filles nues, Egon Shiele et les corps des animaux. Ses images sont artificielles et sentent l’éther. Elles ont un côté « passé » comme si les couleurs avaient déteintes à cause des années. En parlant d’années, elle insiste sur le fait que son jeune âge lui a joué des tours. Un jour, arrivée à un shooting on lui à demandé si elle était l’assistante du photographe. Mais elle ne se démonte pas et continue. Elle pense que le fait qu’elle soit une jeune femme lui a permis d’autres choses que certains n’auraient pas obtenues. Toutes ces jeunes demoiselles nues par exemple. Elle assène que si elle avait été un homme, et plus âgé on l’aurait traitée de pervers. Reste à savoir si la perversion à un âge, ou un sexe. Ce qui est sûr c’est qu’elle photographie la jeunesse comme personne.