Il a quitté Israël en 1988 pour venir s’installer à New-York. Aujourd’hui, il appartient à la grosse pomme au même titre que Woody Allen ou Spike Lee.
Mais contrairement à ses deux collègue du 7ème art, Guy Aroch est avant tout amoureux des gens, ou plutôt, des femmes (même s’il a montré pouvoir s’intéresser aux hommes comme Sébastien Tellier).
Il est particulièrement difficile de définir le talent du photographe, tant il est discret. À la première vision, on se dit que la beauté émane du modèle et que la plus grande qualité de Guy Aroch est de savoir mener un casting. Mais, il y a plus. Pourquoi ces femmes magnifiques ne transcendent-elles pas les clichés des autres photographes ?
Alors on comprend que le talent de l’Israélien est d’autant plus grand qu’il ne s’affiche pas. Comme si une pudeur nous murmurait « je ne fais que montrer ce que vous ne voyiez pas. »
Et ça, c’est le talent à l’état pur.