Évidemment, on pourrait faire appel au grand Sigmund pour nous parler de la symbolique de la nourriture. Première actrice de notre sensualité asexuée. Sorte de masturbation sans sexe. Mais ce serait vraiment mettre Grégoire Kalt dans une situation difficile. Et d’ailleurs, en révéler autant sur les analysants que les analysés.
En tout cas, le photographe aime les clichés de nourriture et en particulier de l’alcool. Une mise en scène froide, loin de tout glamour. Loin de tout aspect festif. Grégoire Kalt photographie l’alcool du quotidien. Un alcool simple qui balance entre pathos et poésie rurale. A mi-chemin entre le petit rouge limé du comptoir de campagne et le vin d’Albert Quentin et Gabriel Fouquet.