French Bashing est la suite logique de Rester Vivant présenté au Palais de Tokyo en 2016 par l’écrivain. Les deux expositions ont su refléter, l’une comme l’autre, une vision très pessimiste et critique de l’Europe à la fois glauque et sinistre tout en étant en même temps très touristique.
Mais le plus étonnant est que cette exposition French Bashing n’oublie pas que le marché de l’art fait partie de ce monde si capitaliste. A la manière de Mark Even face à Jeff Koons, la critique est acide et augmente le sentiment de vide métaphysique de l’individu moderne.
Michel Houellebecq a l’avantage d’être extra-lucide et ne nous contredira jamais sur ce que nous appelons « le réchauffement culturel » en occident.
Cet esthète de la terreur a le sens de la désintégration sociale qui imprègne ses photographies comme ses romans. Mais ses images valent tout de même beaucoup plus chère que ses livres. Entre 5000 et 20.000€ si vous voulez accrocher chez vous l’une de ses œuvres. C’est un peu couteux pour avoir le cafard. Mais avec Houellebecq même la dépression a son charme…