En lisant cet article, vous assistez à la naissance d’un vrai talent de réalisateur. Yohan Ungar est né à Paris, mais il grandit à Marseille et fait ses classes entre Londres, New-York et Los Angeles.
Il enchaine quelques clips pour certains des grands noms de la chanson française contemporaine (Bob Sinclar, mc Solaar, Axel Bauer, Christophe Mae, Oxmo Puccino…). Il est vite remarqué par la publicité, mais ce sont ces deux court-métrages qui rassurent sur son avenir.
D’abord, Ô Marcel. Un deux minutes sur la vie d’un fan de l’Olympique de Marseille. Décalé, tout en second degrés, à la fois poétique et pathétique.
Des ingrédients qu’on retrouve dans son tout dernier court : High Hells Tomatoes. Tout ce qu’on pressentait de qualité chez ce jeune réalisateur y est exacerbé et avec talent. Il nous montre les backstages des contes de fées. Une vue sans illusion de la nouvelle sociologie de l’amour. Typique d’une génération qui continue de rêver, mais se refuse d’y croire. Une génération qui préfère s’oublier dans la télé ou les soirées, que de souffrir de trop rêver. Avec une conclusion à la Nicky Larson pour être bien sur qu’on parle de la même génération.
High Heels Tomatoes
HIGH HEELS TOMATOES directed by Yohan Ungar from yohan ungar on Vimeo.
Ô Marcel
O MARCEL – directed by Yohan Ungar from yohan ungar on Vimeo.