Pendant une décennie, Tim Walker a fait les beaux jours de Vogue (ente autre), dédiant des kilomètres de pellicules à la mode, allant même jusqu’à influencer durablement le style graphique, l’atmosphère générale et l’image du magazine.
Ses clichés sont reconnaissables parmi tous, et pourtant difficilement définissables. A la fois romantiques et magiques, démesurés et travaillés, simples et totalement fous… une sorte de plongée entre Terry Gilliam et Lewis Carroll.
Cet univers, Tim le transpose aujourd’hui sur film. Un court métrage intitulé The Lost Explorer. L’histoire d’une fille de 14 ans qui trouve une tente au fond de son jardin où un explorateur atteint de malaria joue avec un revolver. Le film est marqué par une scène essentielle : le vol de 300 canaris.
Une image qui hante le photographe depuis qu’il a appris, il y a des années, qu’à l’époque victorienne, les explorateurs revenant d’Afrique, ouvraient les cages des oiseaux exotiques à quelques milles de la côte pour qu’ils se rendent eux-mêmes dans leur nouvelle maison. Ce qui offrait, au passage, un nuage incroyable de plumes multicolores aux habitants.
The Lost Explorer
Forgetful Green