C2C, Skip The USe, Radio Nova, mais aussi Chanel, Louis Vuitton et la Fnac. Films d’animations ou ultra réalistes. Narratifs ou conceptuels. C’est peu dire que Thomas Tyman sait tout faire. De cette génération que certains ont voulu restreindre au Y formé par les écouteurs autour du cou. Mais une génération qui se définit, d’abord, par un multitasking qui plonge, certes dans un professionnalisme volage et des horaires dignes de PDG du CAC 40, mais qui permet aussi de faire émerger des gens comme Thomas Tyman. Une maîtrise du beau, sous toutes ses formes. Nourri à tous les écrans, à tous les arts. Point névralgique d’un flux d’informations incessant, anachronique et transdisciplinaire. Un cocktail de la création humaine sans distinction. Prêtant attention à un tableau du Caravage, comme à une performance de street artist. Écoutant Mozart comme l’électro berlinois.
Cette fameuse génération Y qui n’est autre qu’une génération qui a grandit dans un monde où le terme de « frontière » a perdu son sens et son essence. Les disciplines, comme les pays, ne sont qu’un. Une culture unique à regretter, mais une culture immense à magnifier. Ce que fait Thomas Tyman.