L’avantage quand un réalisateur se pose des questions existentielles, c’est qu’il ne pond pas un livre de 2.000 pages incompréhensibles. Un simple court métrage suffit. Deux minutes. En deux minutes, ces trois étudiants allemands (Sebastian Bandel, Hanna Maria Heidrich et Steffen Wilhelm de la Film Academy Baden-Wuerttemberg) ont répondu à leur question : que manque-t-il à nos vies ? En deux minutes, ils nous laissent avec encore plus de questions. Un conte moderne, onirique et sibyllin. Chacun y trouvera ce qu’il veut. C’est moins violent qu’un test de Rorsach mais ça produit le même effet.