Hutch Mansell, un père et un mari frustré, totalement déconsidéré par sa famille, se contente d’encaisser les coups, sans jamais les rendre. Il n’est rien. Une nuit, alors que deux cambrioleurs pénètrent chez lui, il fait le choix de ne pas intervenir, plutôt que de risquer une escalade sanglante. Une décision qui le discrédite définitivement aux yeux de son fils Blake, et qui semble l’éloigner encore plus de sa femme Becca.
Cet incident réveille chez cet homme blessé des instincts larvés qui vont le propulser sur une voie violente, révélant des zones d’ombres et des compétences létales insoupçonnées. Dans une avalanche de coups de poings, de fusillades et de crissements de pneus, il va tout faire pour tirer sa famille des griffes d’un redoutable ennemi et s’assurer que, plus jamais, personne ne le prenne pour un moins que rien.
Et il est vrai qu’il n’y a pas moyen de le contourner. Nobody est unique. Même si beaucoup peuvent penser à John Wick. Parce que tout comme avec M. Wick, Hugh Mansell est un mec à ne pas déranger.
Il n’y a pas trop de formule choc ou de costumes mémorables, mais il y a beaucoup de joie à voir les méchants être complètement anéantis. Le temps d’exécution est admirablement court et offre une excellente évasion pour votre journée. Ajoutez un peu de musique inattendue, comme Frank Sinatra et Pat Benatar, et vous passerez un moment parfait.
Ce type de film ne remportera certainement aucun Oscars, mais il a l’intérêt de vous faire évader de vous même et du monde qui vous entoure.